comment faire perdre leur prime aux salariés?

appel à la grève!

Vous avez été nombreux à nous interpeller sur la disparition de l’augmentation de votre salaire brut lorsque vous passez une année d’ancienneté. Nous avons fait remonter ce point à la direction.

Aujourd’hui, nous avons déjà eu 4 réunions de négociations sur les NAO (Négociations Annuelles Obligatoire). 

Malgré les demandes répétées de Force ouvrière, la direction n’a pas remis ce point dans la proposition d’accord qu’elle nous a présentée cette semaine.

Pour nous aucune avancée significative !

Nous savons que ce point est très important pour tous car il va déterminer le devenir de cette ancienne prime 13ème mois. Est elle amenée à disparaître petit à petit?

Pour Force Ouvrière, c’est inconcevable.

Il nous reste encore une réunion, mardi 6 octobre, pour arriver à faire entendre nos demandes auprès de l’employeur.

Si nous n’avons pas satisfaction, c’est par la grève que nous devrons l’obtenir !

Comment faire perdre leur prime 13ème mois aux salariés?

Comment faire perdre leur prime 13ème mois aux salariés?

Lors de la réunion de négociation concernant les NAO (négociations annuelles obligatoires, l’équipe Force ouvrière a souhaité présenter une déclaration préliminaire à la réunion.

Nous avons voulu faire remonter à la direction votre raz le bol de voir votre ancienneté ne pas se cumuler à votre salaire brut depuis un an.

L’équipe Force Ouvrière souhaite vous rappeler que les salariés dénoncent le manque à gagner lié à la diminution du « supra » au profit de l’ancienneté.

L’année passée, vous avez souhaité intégrer la prime 13ème mois au salaire de base. Ceci faisant, les salariés qui avaient alors plus de 3 années d’ancienneté ont vu cette prime se transformer en une augmentation de 8,3% de leur salaire brut

.Conventionnellement, les salariés des EHPAD bénéficient aussi d’une augmentation liée à l’ancienneté de 1% par an, qu’ils voient apparaître sur leur brut. Depuis un an, le salaire brut n’a pas augmenté pour ces salariés, même avec le passage d’une année d’ancienneté. 

Du côté des SSR, ce sont les coefficients qui changent chaque année .Pour eux aussi, le brut n’a pas été augmenté cette année.

Vous nous expliquez que l’ancienneté est bien valorisée, mais qu’elle est compensée par la diminution du supra.

Notre lecture est donc que vous souhaitez faire des économies sur le dos des salariés en diminuant, chaque année de 12,5% l’augmentation que vous avez vous même mis en place en octobre dernier. Vous leur retirez une partie de leur ancienne prime 13ème mois. Cela correspond au minimum 15 euros par mois, soit 180 euros pour la première année seulement

D’ici 8 ans, vous aurez ainsi récupéré l’intégralité de ce qui était un des avantages acquis de nos établissements.

Force Ouvrière dénonce ce fait et vous demande d’intégrer dans les NAO de cette année un chapitre sur la pérennisation de l’augmentation de l’année passée. Nous souhaitons aussi, pour plus de lisibilité, que la somme mensuelle soit inscrite avec une ligne dédiée sur les bulletins de paie.

Nous vous informons que cette demande nous a été réclamée à de multiples reprises par les salariés des établissements, partout en France. Ils attendent une réponse favorable à cette demande et sont bien décidés à ne pas laisser cela en l’état.

Concernant les autres points que vous nous présentez depuis le début de ces négociations, nous ne pouvons pas vraiment parler de réelle amélioration.

  • L’augmentation de la subvention des CSE de 0.05% correspond à environ 10 euros par salarié et par an.
  • L’augmentation de la prime de diplôme  250 euros, sachant que seulement 425 salariés (1.77%) ont bénéficié d’un changement d’échelon.
  • Le remboursement PAR LA MUTUELLE, de 6 mois de la quote part salariale, ne vous revient pas cher.
  • La revalorisation du montant du ticket restaurant, mesure qui concerne les salariés des sièges qui n’ont pas de lieu de restauration et donc ne va toucher que quelques salariés.

Pour nous, le compte n’y est pas; Seule, une des revendications de Force Ouvrière a été retenue .Nous vous rappelons que toutes les Organisations Syndicales sont revenues de leur interruption de séance la semaine passée avec une revendication commune d’un mois de salaire pour tous les salariés. 

Nous souhaitons que vous fassiez un geste fort, comme la direction s’était engagée à le faire, afin de calmer l’effervescence dans les établissements et la fuite des employés.dans le public ,fuite qui à déjà commencé d’ailleurs.

Restrictions de la population

RESTRICTIONS DE LA POPULATION


Restrictions au motifs sanitaires : Réaction FO
La Confédération générale du travail Force Ouvrière, réunie en Comité confédéral national ce jour, a pris connaissance des nouvelles dispositions d’ordre sanitaire décidées par le gouvernement.
Présentées comme répondant à des impératifs fondés sur l’expertise scientifique en vue de protéger la santé de la population, elles n’en constituent pas moins des restrictions graves aux libertés individuelles et collectives, notamment en matière syndicale, que nous condamnons car entravant le droit de réunion et de manifestation. Nous revendiquons le rétablissement de ces libertés dans le cadre du respect des gestes barrières.
Or, les conséquences sociales et économiques d’une telle situation sont porteuses de graves reculs de droits sociaux – à commencer par le droit à un véritable emploi pérenne respectant les garanties collectives du code du travail et des conventions collectives.
Aussi, et dans l’immédiat, FO estime indispensable que le gouvernement annonce sans délai que les réformes – celle du système universel de retraite contestée largement – et celle de l’assurance chômage rejetée par l’ensemble des confédérations syndicales – soient abandonnées.
Elle appelle aussi le gouvernement à renoncer à ses intentions de main mise sur d’autres dispositifs sociaux, produits de la négociation collective et du paritarisme, dont Action logement, ou le transfert du recouvrement de l’AGIRC-ARRCO vers l’URSSAF prémice de la réforme des retraites et de laisser la négociation se mener librement, notamment sur les sujets de la santé au travail et du télétravail.
Paris, le 24 septembre 2020

info du CSE EHPAD Ouest de Septembre

info du CSE EHPAD Ouest de Septembre

Demande de mobilité :
Toutes vos demandes de poste en interne vers un autre établissement et à
compétences égales, sont priorisées.
Pour la procédure à suivre, rapprochez-vous de l’employeur.


Point COVID19 :
Si vous êtes rentrés en contact rapproché et sans précaution sanitaire
particulière avec une personne positive au Covid19, même asymptomatique,
il est demandé de se mettre en arrêt maladie, de se faire tester puis de quitter
l’établissement et rester 7 jours en isolement.
Si vous êtes rentrés en contact avec une personne positive au Covid19 et
que vous étiez protégés, vous pouvez continuer à travailler.
FO insiste sur la remise confidentielle des résultats, aux tests Covid.


OEuvres sociales :
Puisque les oeuvres sociales qui vous sont proposées ne se mettent en place
que petit à petit et afin de compenser le fait que vous n’avez pas pu
bénéficier de beaucoup d’avantage (covid oblige), le montant de vos chèques
cadeaux est plus élevé cette année. FO a porté cette volonté auprès des
collègues du CSE.
Des chèques cadeaux d’une valeur de 120 euros, seront donc distribués aux
salariés avant les fêtes de fin d’année.
Pour pouvoir en bénéficier il faut faire partie des effectifs au plus tard le 1er
septembre 2020 et être toujours présent dans les structures la dernière
semaine de novembre 2020.
Pour avancer et mieux vous satisfaire sur les oeuvres sociales, nous avons
élu 2 représentants FO pour une commission “Voyages et oeuvres sociales”.
Nous sommes à votre disponibilité pour toutes propositions et échanges
autour des oeuvres sociales.


Compte Personnel de Formation :
Les compteurs du Droit Individuel à la Formation (DIF) prennent fin au
31/12/2020.
Pour conserver vos droits acquis au titre de la formation sur ce compte, vous
devez transférer le reliquat des heures non consommées, sur votre Compte
Personnel de Formation.
Site officiel : moncompteformation.gouv.fr

allongement du congés paternité

allongement du congés paternité

Cela fait de nombreuses années que FO revendique l’allongement significatif du congé de paternité et d’accueil de l’enfant pour le porter à un mois au minimum.


Sous réserve du débat parlementaire dans le cadre du PLF à venir, le gouvernement a décidé de l’allongement du congé paternité à 25 jours au lieu de 11 jours actuellement ; et du doublement du congé de naissance qui passera de 3 à 6 jours, soit un total de 28 jours.
Pour FO, l’allongement de la durée du congé paternité qui permet aux pères ou au second parent de mieux appréhender la venue d’un enfant et d’assister la mère est essentiel pour le bien-être et le développement de l’enfant. C’est pourquoi, Il est indispensable que ce congé soit pris dans les quatre mois qui suivent la naissance.


FO considère que la totalité de ce congé doit être un congé obligatoire indemnisé à 100%.
Le gouvernement, après avoir prévu que la moitié de ce congé serait obligatoire, a finalement renoncé et annoncé aujourd’hui que seuls sept jours auraient ce caractère obligatoire. Ceci entraînera de facto un fractionnement de ce congé. Le risque est grand que la totalité du congé (partie non obligatoire) ne soit pas pris sur la pression de certains employeurs.


Concernant le délai de prévenance de l’employeur, nous avons souhaité que celui-ci ne soit pas allongé. De plus, la date de l’accouchement n’étant pas connue de façon toujours exacte, une modification de quelques jours au dernier moment doit être possible afin de permettre la prise du congé dès la naissance et ce dans tous les cas.


Pour FO, si l’allongement de ce congé est une bonne chose qui nous replace dans la moyenne des pays européens, cela reste insuffisant si l’on souhaite réellement atteindre l’égalité femme – homme, initier un véritable lien entre le père et l’enfant, ainsi que l’épanouissement de l’enfant dès les premiers jours.
Paris, le 23 septembre 2020

COVID: maladie professionnelle?

La reconnaissance de la COVID comme maladie professionnelle n’est pas actée!

Conformément aux promesses, un projet de décret nous a été présenté, mais au regard de la teneur du texte, la Fédération des services publics et des services de santé FO, s’est opposée sur le caractère beaucoup trop restrictif du texte, qui limite la reconnaissance en maladie professionnelle :
Le texte crée un nouveau tableau de maladie professionnelle (n° 100) pour les affections
respiratoires aigües liées à une infection au Sars-Cov-2) mais uniquement celles confirmées par examen biologique ou scanner ou, en l’absence, par une histoire clinique documentée (compte rendu d’hospitalisation, documents médicaux) et ayant nécessité une oxygénothérapie, attestée par des comptes rendus médicaux, ou ayant entraîné le décès ».

Ci joint une circulaire d’information

Ségur de la santé V3

Pétition pour l’augmentation de salaire du privé

Cher(e) Camarade,

Lors des dernières mobilisations, nos camarades du Syndicat départemental Santé Privée des Pyrénées Atlantiques (64) ont fait signer largement une pétition auprès des salariés de la Santé Privée.

Cette pétition a vocation a être remise aux fédérations patronales afin d’appuyer nos négociateurs lors des prochaines négociations de transposition des mesures « Ségur ».
Nous souhaitons que vous puissiez vous en inspirer afin de récolter un maximum de signatures sur l’ensemble du territoire.

Les prochaines Commissions Paritaires de Conventions Collectives Nationales ( FHP, FEHAP, Synerpa, CRF) débuteront début septembre, c’est pourquoi il est important de nous renvoyer rapidement les signatures.

Amitiés Syndicales.

Ségur de la santé V2

Demande d’ouverture de négos et revalorisations salariales SYNERPA et FHP

Madame, Monsieur,

Dans le cadre des négociations du premier pilier du Ségur de la Santé, qui était de « Rendre attractive la Fonction Publique Hospitalière : Revaloriser les carrières et les rémunérations et sécuriser les environnements de travail », le Gouvernement a accepté que les mesures de revalorisation des salaires des personnels de l’Hôpital public soient transposées dans le secteur privé, et qu’un financement dédié soit apporté à ce dernier, sous réserve de la conclusion d’un accord collectif négocié.

FORCE OUVRIÈRE demande:

-> Pour la FHP, que soit inscrit à l’ordre du jour de la prochaine CCPNI du mercredi 23 septembre 2020  les deux points suivants:

ü      – Négociation d’un accord portant revalorisation des salaires des personnels non médicaux des établissements de Santé privée à but  lucratif  à la Convention Collective Unique du 18 avril 2002.

  – Transposition de la revalorisation des grilles de rémunération des personnels paramédicaux, des filières rééducation et médico-technique de la fonction publique hospitalière au sein des établissements hospitaliers du secteur privé  lucratif.
-> Pour le Synerpa, que soit inscrit à l’ordre du jour de la prochaine CCPNI du lundi 28 Septembre 2020 les deux points suivants :

ü     – Négociation d’un accord portant revalorisation des salaires à l’annexe du 10 décembre 2002 spécifique aux établissements accueillant des personnes âgées de la Convention Collective Unique du 18 avril 2002.

 – Transposition de la revalorisation des grilles de rémunération des personnels paramédicaux, des filières rééducation et médico-technique de la fonction publique hospitalière au sein des établissement d’Hébergement pour Personnes Âgées Dépendantes du secteur privé lucratif.

Vous trouverez en pièce jointe de ce mail le courrier en recommandé avec A.R. adressé ce jour à Monsieur GHARBI et Monsieur AMARANTINIS.
Vous en souhaitant bonne réception.

 Franck HOULGATTE
Secrétaire Général
Union Nationale des Syndicats de la Santé Privée
FORCE OUVRIÈRE

Ségur de la santé

Signature pour le public mais qu’en est-il pour le privé ????

Force Ouvrière a fait le choix d’être signataire du Ségur de la Santé.

Vous trouverez ci dessous un communiqué de presse vous indiquant notre position.

Maintenant, tout reste à faire pour le privé. Nous vous proposons donc d’afficher le tract joint dans vos structures afin d’informer les salariés.

Pour le moment, le Privé n’a pas d’accord signé. Ce sont nos représentants au sein des commissions paritaires qui vont devoir négocier à la rentrée pour faire avancer nos grilles de salaires!